Publié dans Politique

Profil des « ministrables » - Le Président place la barre haut

Publié le mercredi, 10 janvier 2024



Le tandem Rajoelina-Ntsay n’a pas de temps à perdre. Il entend se mettre au travail le plus rapidement possible. Le Premier ministre Christian Ntsay présentera la liste des ministres de son prochain Gouvernement, pour validation, au Président Andry Rajoelina ce jour, lequel annoncera les noms retenus au plus tard en fin de semaine.

Avant cela, et conformément aux exigences du Président Andry Rajoelina, les candidats aux postes de ministres seront soumis à une batterie d’épreuves et des tests. Ils seront évalués par un panel d’experts. Le but n’est pas de dénicher la perle rare. L’objectif est, d’une part, de professionnaliser le processus de recrutement et, d’autre part, de rappeler qu’au-delà de leur mission administrative, les ministres jouent un rôle politique, non pas au sens de politique politicienne mais au sens de protagonistes proactifs dans la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat.

L’approche du Chef de l’Etat n’est pas seulement dynamique, elle est également innovante. La loyauté à toutes épreuves et un parcours académique brillant ne suffisent plus pour être ministre. Le Président Andry Rajoelina place la barre très haut en recherchant des profils exemplaires. Il veut à juste titre s’entourer d’individus dynamiques, dotés d’une forte personnalité, pétris de patriotisme, aptes au leadership et désireux de servir le peuple. Il entend mettre en place une culture orientée vers le résultat qui est parfaitement compatible avec les principes du service public. En d’autres termes, le Chef de l’Etat attend des futurs ministres qu’ils soient capables d’atteindre les objectifs quantitatifs à court terme en faveur de l’intérêt général.

La rigueur accrue dans le recrutement des ministres (et plus tard des secrétaires d’Etat, des secrétaires généraux et des directeurs généraux) ainsi que les efforts en faveur de la digitalisation des services publics soulignent la volonté ferme du Chef d’Etat de poursuivre la modernisation de l’administration. Ces mesures, qui participent à la bonne gouvernance, démontrent que le Président Andry Rajoelina est un progressiste.


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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